Soirée de Gala – Concert de clôture

Chopin, Titanic & Grand Orchestre : une soirée de légende

Clôture magistrale pour cette 9ᵉ édition du festival avec une soirée d’exception réunissant sur scène l’Orchestre de chambre de Toulouse, sous la direction du pianiste Cyril Guillotin, directeur artistique du festival.

Au programme : le mythique Concerto pour piano n°1 de Chopin, chef-d’œuvre de virtuosité et de lyrisme, dans une interprétation incarnée et lumineuse. En miroir, la création mondiale de “Titanic”, œuvre puissante et poignante du jeune compositeur Corentin Apparailly, en résidence au festival. Cette pièce, inspirée du destin tragique du célèbre paquebot, explore les limites de la musique orchestrale contemporaine, entre tension dramatique et souffle poétique.

Un écrin orchestral d’exception, un répertoire à la croisée des époques, un concert comme une odyssée émotionnelle, où mémoire, intensité et beauté s’entrelacent.

Une soirée de gala ambitieuse, à la mesure de la vocation du festival : transmettre, émouvoir, faire vibrer.

 

 

LE LIEU

 

Théâtre-Scène nationale du Grand Narbonne – Avenue Maître Hubert Mouly 11100 NARBONNE

Lieu emblématique de la vie culturelle narbonnaise, le Théâtre – Scène nationale du Grand Narbonne s’impose depuis des décennies comme un phare artistique du territoire.

Niché au cœur de la ville, il incarne une modernité sobre et élégante, ouverte à toutes les formes d’expression : théâtre, danse, musique, cirque, création contemporaine…

Doté d’un plateau d’exception, d’une acoustique remarquable et d’un confort d’accueil irréprochable, il offre un cadre idéal pour les grandes soirées musicales.

Son engagement constant en faveur de la création, de la diversité des publics et de la diffusion artistique en fait un partenaire naturel et fidèle du festival Ma Vigne en Musique.

C’est dans ce haut lieu de culture que se déroule, chaque année, la Soirée de Gala du festival.

Un moment fort de clôture, où l’exigence artistique rencontre le rayonnement d’un espace scénique d’envergure nationale.

 

LES ARTISTES

 

Cyril Guillotin – Pianiste & Chef d’orchestre

« …une interprétation vive, virtuose, virevoltante … sa rondeur, sa pureté en chaque partie du clavier, … tout chante, et à en perdre la tête, avec une tendresse que seuls une poignée d’élus peuvent faire passer sur un piano moderne … la splendide technique de cet ancien élève d’Aldo CICCOLINI lui permet de modeler le son à sa guise, comme libéré du piano… des interprétations magnifiquement inspirées et réalisées. » (DIAPASON – Alain LOMPECH)
« Une interprétation prenante et personnelle. Il y a bien des « Sortilèges » dans ce piano étourdissant et visionnaire, si délicat dans les miniatures, à la sérénité empreinte d’une nostalgie poignante. Un impressionnant talent…le public, conquis, ne s’est pas trompé en faisant sept rappels au jeune pianiste… » « Ambition et humilité : s’oublier soi-même, connaître les instruments corps et âme. L’interprétation de Guillotin dans ce HELLDUNKEL est bouleversante, pleine de rigueur et de passion, d’invention. On perd la tête à aimer toutes ces voix ! Une expérience unique, un artiste unique. » (Le Midi Libre – Michèle FIZAINE)
« Avec « Sortilèges », le pianiste Cyril Guillotin fera sans nul doute une entrée de taille sur la scène discographique et marquera ainsi sa véritable renaissance. » (France Musique)«Il fait partie de ces interprètes, trop rares, qui, tout en respectant parfaitement l’esprit des partitions, savent imprimer à leur jeu une coloration très personnelle. Sans jamais céder à la tentation si répandue de briller par la technique et les effets spectaculaires.» (L’Écho Républicain-Eure et Loir)

Une palette sonore riche et élégante, une remarquable et intense sensibilité, Cyril GUILLOTIN est un artiste à part, un pianiste inclassable. Un poète diront certains, tant ses interprétations sont une invitation au voyage.

Disciple de Brigitte ENGERER et Aldo CICCOLINI, Cyril GUILLOTIN a travaillé avec les plus grands artistes et pédagogues.
Issu d’une famille dépourvue de musicien mais très tôt repéré par d’éminents musiciens, Cyril GUILLOTIN multiplie les victoires en concours nationaux et internationaux de jeunes talents dès l’âge de 8 ans, et donne son premier récital à 11 ans au Festival Européen MOZART de Prague, sous les conseils de la pianiste hongroise Gabriella TORMA.

Il mène alors une jeune carrière d’enfant prodige, se produisant dans les plus prestigieuses salles françaises: salle Pleyel, salle Gaveau, Maison de Radio France, Musée Carnavalet, salle Cortot, Théâtre du Châtelet…
Après l’obtention de son 1er Prix de piano – mention Très Bien au CNSM – Conservatoire de Paris (avec les chaleureuses félicitations d’Yvonne LORIOD-MESSIAEN), quelques autres récompenses en musique de chambre et direction d’orchestre, et quelques prix internationaux, sa carrière explose en France comme à l’étranger ou lors de collaborations prestigieuses (Orchestre National d’Île de France, UNESCO, Orchestre de Picardie et Pascal VEROT, Laurent LEFRANÇOIS qui lui dédie son triptyque pour piano seul Les Visages). Il partage la musique de chambre avec des musiciens d’exception tels que Jean FERRANDIS, Viorica CORTEZ, Pierre VAELLO, Shigeko HATA, Fabrice MORETTI, Nicolas STAVY, Nima SARKECHIK, le Quatuor de Chartres …

Une agression violente en 2007 le contraint à arrêter le piano pendant plus de huit mois et à refuser tout concert pendant deux ans. Cyril GUILLOTIN tournera finalement cette interruption à son avantage en créant l’association Les Classiques Buissonnières pour porter la musique partout où on ne l’attend pas, pour tous, et sous formes nouvelles, et en obtenant brillamment ses diplômes supérieurs de pédagogie (Diplôme d’État et Certificat d’Aptitude), pour sortir de cette épreuve avec une nouvelle et grande profondeur dans son jeu, une vision neuve de sa position et de sa mission d’artiste.
Il se produira dès lors aux côtés des plus grands musiciens de son temps : Paul MEYER, Magali MOSNIER, le Quatuor PARISII, Daniel TOSI, Elena VASSILIEVA, Patrice FONTANAROSA, Marc COPPEY, Sarah et Deborah NEMTANU…

Après un premier disque solo, Sortilèges en 2013, qui l’a fait revenir sur le devant la scène, et récompensé du Choix de France Musique Cyril GUILLOTIN a très vite enrichi sa discographie de Balnéaire en 2014 (une monographie de musique de chambre du compositeur Laurent LEFRANCOIS), avant de sortir en février 2016 son dernier double-disque HELLDUNKEL – Clair Obscur(EVIDENCE/Harmonia Mundi), en partenariat avec Radio Classique, et distingué du Maestrode la revue PIANISTE, desCoup de coeur de Thierry GEFFROTIN (Europe1), et Frédéric LODEON (France Musique), et de 5 Diapasons !!!
Cyril GUILLOTIN enseigne le Piano au Conservatoire à Rayonnement Départemental-CRD du Grand Narbonne (Aude) depuis 2013.

En 2016, il crée et prend la direction artistique du Festival Ma Vigne en Musique – Narbonne Classic Festival © qui se tient d’avril à octobre sur tout le territoire de la Narbonnaise.

Après une réédition fin 2019 de son tout premier disque Sortilèges chez sa nouvelle maison de disque Calliope, la discographie de Cyril GUILLOTIN s’est enrichie en 2020 d’un nouveau double-disque sur le 1er Livre des Préludes de DEBUSSY (avec le comédien François MARTHOURET), dont est inspiré le nouveau spectacle qu’il joue dorénavant aux côtés d’Alain CARRE.

 

Corentin Apparailly

Corentin Apparailly naît à Toulouse en 1995 et débute la musique cinq ans plus tard. Fasciné par le son de l’alto, il entre dans la classe de Louis Merlet au CRR de Toulouse afin d’apprendre cet instrument et commence parallèlement à composer ses premiers morceaux. Il se distingue tout au long de son cursus en remportant de nombreux concours nationaux et intègre à quinze ans le CNSM de Paris afin de se perfectionner dans la classe de Jean Sulem.

En 2013, il fonde le Quatuor Arod. Le groupe connait rapidement le succès et remporte de nombreux prix internationaux, jusqu’à obtenir en 2016 le premier prix du concours prestigieux de l’ARD de Munich, après seulement quatre années d’existence. Le Quatuor Arod est alors invité à se
produire dans les plus belles salles du monde: Philharmonie de Paris, Carnegie Hall de New-York, Wigmore Hall à Londres, Tokyo Hall, Mozarteum de Salzbourg… En 2017, leur album « Mendelssohn », parait chez Erato Warner Classics.

Quelques mois plus tard, Corentin Apparailly décide cependant de quitter le Quatuor Arod afin de suivre un chemin plus personnel en se consacrant pleinement à la composition. Il intègre alors le cycle spécialisé d’orchestration dans la classe d’Anthony Girard au CRR de Paris.

En février 2019, il passe son premier concours de composition et remporte le prix de la meilleur musique de fiction au concours OST Challenge durant le Festival international de court métrage de Clermont-Ferrand.

Depuis, il est régulièrement contacté pour composer des pièces de concert en musique classique et travaille sur plusieurs projets de musique électronique et de musique de film.

 

Orchestre de chambre de Toulouse

Né du désir de se lancer dans la grande aventure musicale des années 50, l’Orchestre de Chambre de Toulouse est fondé en 1953 par Louis Auriacombe. Il est constitué de 12 cordes solistes.
Très vite et grâce à un travail acharné et minutieux, l’ensemble acquiert sa personnalité musicale ; ampleur et richesse des couleurs, limpidité du discours.
Enthousiaste défricheur d’un vaste répertoire qui s’étend de la musique baroque à la création contemporaine, l’orchestre atteint très vite une notoriété nationale et internationale.

C’est le début d’une aventure musicale et humaine, ininterrompue à ce jour malgré bien des péripéties, qui va conduire l’orchestre sur tous les continents à la rencontre de tous les publics.

L’his­toire d’une réus­site éclatante, l’his­toire d’hommes et de femmes qui n’ont jamais renoncé, ni à leur pas­sion ni à leurs valeurs. L’his­toire d’une « troupe » animée d’un idéal, qui a donné plus de 5000 concerts dans plus de 30 pays dif­fé­rents, et enre­gis­tré plus de 60 dis­ques. Les géné­ra­tions de musi­ciens se sont suc­cé­dées, le style des inter­pré­ta­tions a évolué sans cesse, l’orga­ni­sa­tion admi­nis­tra­tive s’est moder­ni­sée, sans que jamais l’orches­tre ne renonce à l’atti­tude exis­ten­tielle de ses pre­miers fon­da­teurs :

« Il n’y a pas de petit concert, il n’y a pas de petit public » : C’est par cette phrase qu’on accueille tous les nou­veaux musi­ciens depuis la fon­da­tion de l’orches­tre. Les musi­ciens les plus anciens d’entre nous ont été formés au pupi­tre par les fon­da­teurs de l’OCT de 1953, et cette tra­di­tion que nous avons reçue de leurs mains, nous l’avons trans­mise à notre tour aux plus jeunes qui, nous le sou­hai­tons, l’enri­chi­ront de leurs pro­pres idées et la trans­met­tront à nou­veau aux géné­ra­tions sui­van­tes.

Comment firent-ils en l’absence d’ordi­na­teurs, de fax, de télé­pho­nes por­ta­bles pour orga­ni­ser tant de tour­nées : 1967 URSS, 1968 Amérique du Sud et Pays Arabes, 1971 Japon, 1972 Allemagne, 1976 USA et Chine…!

Nous avons aujourd’hui bien du mal à l’ima­gi­ner.

Onze ins­tru­men­tis­tes et un chef d’orches­tre… pas d’admi­nis­tra­tion… ils ont tout cons­truit de leurs mains, avec leur cœur et leur énergie sans bornes.

Solo, Georges Armand, qui reprend la direc­tion. Depuis ce moment l’orches­tre joue comme un qua­tuor, le violon solo diri­geant depuis son pupi­tre de musi­cien.

L’his­toire conti­nue. Bien avant que cela ne soit à la mode, l’OCT joue pour les enfants mala­des dans les hôpi­taux de Toulouse, dans les écoles et col­lè­ges de la région. Cela ne l’empê­che pas de se pro­duire avec les plus grands solis­tes, ni d’être le créa­teur de pièces spé­cia­le­ment écrites pour lui.

Espagne, USA, Canada en 1980, puis à nou­veau en 1981, 1982 et 1984… les musi­ciens fon­da­teurs quit­tent l’orches­tre peu à peu, atteints par l’âge de la retraite. De nou­veaux musi­ciens repren­nent le flam­beau : l’Orchestre de Chambre de Toulouse est bien l’orches­tre des gran­des scènes inter­na­tio­na­les et des grands fes­ti­vals, mais il est aussi l’orches­tre de proxi­mité, celui qui joue jusque dans les plus petits vil­la­ges ou qui monte sur scène avec des han­di­ca­pés men­taux.

Depuis tou­jours, ce sont les musi­ciens qui gèrent l’orches­tre. Aimée Auriacombe, épouse de Louis, s’occupe de l’admi­nis­tra­tion, mais toutes les déci­sions impor­tan­tes sont prises col­lé­gia­le­ment. Une asso­cia­tion pré­si­dée par un ami des musi­ciens fon­da­teurs sert de cadre légal pour la ges­tion de l’ensem­ble.
Allemagne en 1986, puis Espagne 1988, Augustin Dumay prend la suite de Bojidar Bratoev à la tête de l’orches­tre, et les tour­nées se pour­sui­vent.
Italie et Suisse 1989, Allemagne 1990…

En 1992, Alain Moglia prend la direc­tion musi­cale.

Le tra­vail s’appro­fon­dit, et à Toulouse, la saison d’abon­ne­ment connaît des records d’affluence.

Allemagne en 1994, Asie et Japon en 1995, USA Espagne et Canaries en 1996, Japon en 1999, Vietnam en 2000, les tour­nées s’enchaî­nent.

C’est Gérard Caussé qui suc­cède à Alain Moglia de 2002 à 2004, et l’orches­tre par­ti­cipe aux Folles Journées de Nantes et de Lisbonne.

Dès 2002, l’Orchestre a fait la connaissance de Gilles Colliard.

On peut dire qu’il s’agit d’un coup de foudre réci­pro­que. Gilles Colliard a toutes les qua­li­tés que l’Orchestre recher­che : vir­tuose du violon, mais aussi com­po­si­teur et chef d’orches­tre. Il est animé du même enthou­siasme que les musi­ciens, et comme eux ne veut négli­ger aucun public.

Il faudra atten­dre 2004, et la cons­ti­tu­tion de la Société Coopérative de Production qui rem­place l’ancienne asso­cia­tion, pour que le mariage puisse avoir lieu !
La Ville de Toulouse, Toulouse Métropole, la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, la DRAC Occitanie soutiennent l’Orchestre qui donne plus de 150 concerts par an. L’Espagne et la Slovaquie en 2007, la Suisse, la Suède et le Japon en 2008, la Macédoine, l’Argentine, le Brésil en 2011, les Bermudes et la Nouvelle Calédonie en 2012 per­pé­tuent l’acti­vité inter­na­tio­nale de l’OCT. À Toulouse, Tournefeuille et Balma, le public se presse pour la saison d’abon­ne­ment qui compte désor­mais plus de 40 concerts thé­ma­ti­ques.

 

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